Karen Wendling, Chargée d’ingénierie de formation au SFC – point de vue sur la simulation en santé
Pouvez-vous vous présenter ?
Chargée d’ingénierie de formation depuis plus de 6 ans à l’Université de Strasbourg, j’accompagne les enseignants-chercheurs de la Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé dans la conception et la mise en œuvre de formations à destination des personnels paramédicaux et médicaux. Ces formations ont pour objectif de renforcer ou développer les compétences des professionnels issus de diverses spécialités médicales telles que l’anesthésie, la chirurgie, la gynécologie et la pédiatrie, assurant ainsi une prise en charge optimale des patients.
Quels sont les métiers concernés par la simulation en santé ?
La simulation en santé est une méthode pédagogique s’adressant à l’ensemble des professionnels de la santé. Elle leur offre la possibilité d’acquérir, de maintenir et de perfectionner aussi bien des gestes de soins que des compétences non techniques, telles que la communication, la gestion du stress et la gestion des situations de crise. En recréant des situations cliniques ou des environnements de soins réalistes, elle crée un cadre idéal pour l’apprentissage, tout en garantissant l’absence de risques pour les patients. L’ensemble des champs des possible et les conditions d’apprentissage font de la simulation une méthode particulièrement reconnue par la Haute Autorité de Santé et l’Agence nationale du DPC pour l’élaboration des programmes de DPC, visant à améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients. La diversité des possibilités offertes par la simulation et les conditions optimales d’apprentissage en font une méthode particulièrement reconnue par la Haute Autorité de Santé et l’Agence nationale du DPC pour l’élaboration des programmes de DPC, visant à renforcer la qualité des soins et la sécurité des patients.
Quels sont les domaines de formation qui intègrent aujourd’hui la simulation en santé ?
La simulation est recommandée dans les toutes les formations en santé et plus spécifiquement dans les formations traitant de la prise en charge de situations thérapeutiques rares, de soins spécifiques ou de domaines à haut risque, tels que la médecine d’urgence, l’anesthésie, la chirurgie et la réanimation. Au SFC, cette méthode est proposée dans des formations couvrant ces divers champs. Récemment, elle a également été intégrée aux formations en neurologie sur l’épilepsie ainsi qu’en allergologie.