Katia ROUSSEL, stagiaire du Diplôme interuniversitaire d’acupuncture obstétricale

Katia ROUSSEL

Qui êtes vous ?

Je m’appelle Katia ROUSSEL, je suis sage-femme depuis 2021. Dès l’obtention de mon diplôme d’Etat à Besançon, j’ai décidé de me lancer directement dans l’activité libérale. Ce type d’activité m’a permis d’accompagner des patientes à tout âge de leur vie, mais aussi de suivre les patientes sur plusieurs mois, voire plusieurs années, et d’être présente pour elles pendant leur grossesse et leur post-partum, mais aussi après ces périodes. J’ai également pu faire l’expérience du plateau technique, qui a pour but d’accompagner les patientes pendant leur accouchement physiologique, et ce durant neuf mois. Aujourd’hui, mon activité regroupe le suivi gynécologique, le suivi de la grossesse, la rééducation périnéale, la préparation à la naissance ainsi que le suivi à domicile de la mère et du nouveau-né. 

Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Pourquoi à l’université de Strasbourg ?

C’est lors d’un stage dans un cabinet de sage-femme libérale que j’ai entendu parler du diplôme de l’Université de Strasbourg. A l’école, nous avions eu une intervention du Docteur Tran, exerçant l’acupuncture à Besançon. Cette présentation de la Médecine Traditionnelle Chinoise avait été un véritable coup de coeur pour moi. Je savais dès lors que je voulais me former une fois diplômée. Durant mon stage, la sage-femme, qui était diplômée de Strasbourg, m’a dit que ce diplôme était intense mais qu’il avait une très bonne réputation. 

Comment avez-vous financé cette formation ?

J’ai financé cette formation avec mes revenus personnels.

Que vous a-t-elle apporté ?

La formation m’a permis de découvrir la Médecine Traditionnelle Chinoise et d’apprendre ses fondamentaux. La deuxième année m’a permis d’approfondir mes connaissances et de pouvoir la mettre en pratique au quotidien, face aux pathologies obstétricales et gynécologiques. Au-delà de l’apprentissage pur, je trouve que se former à la Médecine Traditionnelle Chinoise et l’Acupuncture est une véritable ouverture d’esprit vers un monde médical très différent du nôtre. Nous abordons la pathologie, et surtout le patient en tant qu’individu, de façon très différente de d’habitude. C’est pour moi une très grande richesse, surtout que les patientes se tournent de plus en plus vers ce genre de médecine dite alternative. J’ai pu faire de très belles rencontres durant cette formation, et assister à des congrès vraiment intéressants, dont je ne connaissais même pas l’existence avant.

Qu’avez-vous le plus apprécié ?

Les cours en eux-mêmes. Ils étaient quasiment tous très pertinents et répondaient à nos attentes. Maintenant, il est certain que l’acupuncture ne peut se limiter à deux années d’études, de quelques jours par deux mois. Cependant, les cours nous ont donné envie d’en savoir plus et d’aller encore plus loin dans nos connaissances. Nous ne sommes qu’au début de notre apprentissage, finalement ! La plupart des enseignants étaient eux-mêmes passionnés par leur sujet, ce qui était vraiment agréable.

Un conseil à donner aux futurs stagiaires ?

Foncez ! Je recommande ce diplôme universitaire à ceux qui souhaitent s’orienter en acupuncture. Ce sont deux années denses, et il faut s’y préparer mentalement, et avoir une bonne organisation chez soi, et de la discipline, car tout relève du travail personnel. Mais si vous êtes passionné.es et/ou intrigué.es par la Médecine Traditionnelle Chinoise, alors cela ne devrait pas être trop difficile !