Laure Goetz, stagiaire du Diplôme d’université d’Art-Thérapie, médiations artistiques et corporelles
Qui êtes vous ?
L’art et le soin ont toujours occupé une place centrale dans ma vie. Pourtant, mes débuts professionnels ont suivi une autre voie : j’ai d’abord étudié le droit des collectivités et passé un concours de la fonction publique territoriale, avant d’obtenir une licence en communication. Cependant, j’avais l’impression de ne pas suivre le chemin qui me correspondait vraiment. C’est ainsi que je me suis formée en sophrologie, une discipline plus proche de mes valeurs, mais qui manquait encore de cette dimension créative, capable d’exprimer et de soigner au-delà des mots. Un jour, par hasard, j’ai découvert un article sur l’ouverture du DU Art-Thérapie proposé par le service de formation continue de l’Université de Strasbourg. C’était une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer !
Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Pourquoi à l’université de Strasbourg ?
J’ai opté pour cette formation par conviction profonde. Le processus créatif m’a apporté énormément dans ma vie personnelle et professionnelle ; suivre le DU Art-Thérapie semblait être l’étape logique pour approfondir cette démarche.
Quant à l’Université de Strasbourg, mon choix a d’abord été guidé par la praticité : bien que j’aie été acceptée à l’école d’art-thérapie de Tours, étant une jeune maman, je ne me voyais pas m’absenter une semaine par mois pendant trois ans.
J’étais un peu sceptique quant à la durée de formation d’un an, pensant qu’elle pourrait être trop courte. Pourtant, j’ai rapidement apprécié le juste équilibre entre théorie et pratique ainsi que l’autonomie laissée dans le travail personnel. Cela m’a permis d’explorer les modules qui m’intéressaient le plus et de consolider ma méthodologie d’apprentissage, ce qui est essentiel pour un thérapeute, qui continue d’apprendre tout au long de sa carrière.
Comment avez-vous financé cette formation ?
Sur mes fonds propres.
Que vous a-t-elle apporté ?
Cette formation m’a permis de me sentir en pleine cohérence avec ma pratique. Même si vivre exclusivement de mon métier d’art-thérapeute est un défi, je ne reviendrais pas en arrière. Avant, j’avais un revenu confortable mais un manque de sens dans mon travail. Aujourd’hui, je trouve enfin un véritable sens à ce que je fais.
Au-delà des connaissances théoriques et pratiques, la formation m’a aussi offert des rencontres marquantes avec des intervenants de grande qualité.
Qu’avez-vous le plus apprécié ?
Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les échanges enrichissants avec les intervenants, ainsi que l’équilibre entre les séances en présentiel, le travail personnel et la pratique sur le terrain. J’ai particulièrement apprécié la perspective apportée par des professionnels du monde médical, qui prenaient soin des patients avec une approche centrée sur le « care ».
Un conseil à donner aux futurs stagiaires ?
La formation est exigeante, mais croyez en vos capacités : vous pouvez y arriver !