David Montoir, stagiaire du Diplôme interuniversitaire de Santé respiratoire et habitat
Qui êtes-vous ?
Je m’appelle David Montoir, je suis Docteur en Pharmacie depuis 2012 et Docteur en Chimie Thérapeutique depuis 2015. Après quelques années dans la recherche et en Officine, j’exerce actuellement comme Pharmacien Responsable des BPDO sur le secteur de la Vienne.
Pourquoi avoir choisi cette formation ?
Dans mon métier actuel je suis amené à me rendre au domicile de patients atteints de pathologies respiratoires et nécessitant un traitement par oxygénothérapie.
Depuis quelques années nous nous intéressons également à la qualité de leur environnement intérieur. Nous avons pu constater une meilleure observance du traitement chez les patients à qui nous avions prodigués des conseils sur l’élimination de sources allergènes ou de polluants liés à l’occupation.
J’ai décidé de suivre cette formation afin d’être plus aguerri dans la réalisation de ces audits sur la qualité de l’air au domicile des patients.
Le DIU « Santé Respiratoire et Habitat » existe depuis 2001 et est reconnu pour la qualité de son contenu et l’expertise de ses intervenants, c’est pourquoi j’ai choisi de le suivre à l’Université de Strasbourg.
Comment avez-vous financé votre formation ?
Cette formation a intégralement été financée par mon employeur Alizé Domicile (PSAD) très attaché à former ses collaborateurs à l’étude de l’environnement du patient dont nous suivons la pathologie respiratoire chronique.
Qu’avez-vous le plus apprécié ?
L’échange avec les différents intervenants, leur accessibilité mais aussi le partage de leurs expériences professionnelles. Nous étions un petit groupe venant de secteurs professionnels différents, cela a permis d’enrichir nos discussions et d’animer les débats.
Que vous a-t-elle apporté ?
Cette formation m’a permis d’enrichir mes connaissances sur les différents polluants (tabac, fumée de cheminée, produits chimiques…) et allergènes (acariens, animaux de compagnie, moisissures…) que l’on peut retrouver dans les habitats, mais aussi sur la manière de les mesurer et de les éliminer.
En réalisant un diagnostic de l’environnement intérieur chez le patient j’ai maintenant des bases solides me permettant de lui proposer des mesures d’éviction adaptées sur les différents polluants rencontrés à son domicile et de lui offrir une meilleure qualité de l’air.
Que diriez-vous aux futurs stagiaires ?
La formation reste très accessible dès lors que l’on a une formation initiale paramédicale ou évoluant autour de problématiques d’air intérieur.
Face au développement des maladies allergiques et des pathologies respiratoires chroniques, nous devons avoir un regard attentif sur la qualité de l’air au sein des habitats. En 2050 on estime qu’une personne sur deux sera allergique à l’échelle mondiale ! Cela montre l’importance de former de nouveaux CMEI pour répondre aux enjeux de santé à venir.