Christelle Appenzeller, stagiaire du diplôme d’université peau, plaie, pansement, cicatrisation et forme
Qui êtes vous ?
Je m’appelle Christelle Appenzeller, 43 ans. J’ai débuté ma carrière à l’hôpital en l’an 2000 en exerçant le métier d’aide-soignante. J’ai d’abord travaillé en salle d’accouchement au Centre Hospitalier de Haguenau puis dans un service de médecine à Ingwiller, et enfin en hématologie à l’hôpital de Hautepierre. Après quelques années, j’ai eu envie d’évoluer et devenir infirmière. N’ayant pas le baccalauréat, j’ai pu bénéficier de la validation des acquis. Soutenue par mes collègues et mon mari, j’ai réussi à passer le concours avec succès et intégrer l’IFSI de la Robertsau en 2005. Le calcul est vite fait : je suis infirmière depuis 2008. J’ai d’abord exercé en réanimation chirurgicale puis en hémodialyse, et je travaille actuellement en post-greffe rénale au Nouvel Hôpital Civil depuis 2020.
Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Pourquoi à l’université de Strasbourg ?
J’ai eu envie de passer le Diplôme d’Université Peau, plaie, pansement, cicatrisation et forme afin d’acquérir de plus amples connaissances et ainsi être en mesure de guider mes collègues dans la prise en charge des plaies. Nous travaillons avec de nombreuses d’infirmières libérales et suivons ensemble l’évolution des plaies de certains de nos patients. Le fait d’avoir ce diplôme me donne une expertise et une légitimité dans mes conseils.
Comment avez-vous financé cette formation ?
Grâce au soutien de ma cadre de santé, l’hôpital m’a financé cette formation.
Que vous a-t-elle apporté ?
Ce diplôme m’a donné davantage confiance en moi dans la prise en charge de certaines plaies.
J’ai appris des techniques pour réaliser des pansements occlusifs dans des zones qui peuvent être difficiles à couvrir et j’ai aussi beaucoup appris sur les différentes possibilités de reconstruction physique. Les chirurgiens qui viennent faire cours ont de nombreuses images et photos qui illustrent leurs propos.
Qu’avez-vous le plus apprécié ?
Ce que j’ai préféré dans cette formation, ce sont les échanges avec les autres soignants. En effet, des temps de stage sont prévus en petits groupes pour observer des pansements, des tatouages de reconstruction mammaire, des poses de plâtre, des poses de thérapie à pression négative, etc …
Nous avons aussi un groupe sur WhatsApp pour se donner des conseils en cas de doute !
Les temps de formation permettent aussi de s’arrêter sur des pratiques et de prendre du recul ce qui est très appréciable.
Un conseil à donner aux futurs stagiaires ?
La formation est très intéressante et vous apportera forcément quelque chose, alors foncez !